Mentor, idole, collaborateur (cf. le court-métrage Broken), Peter Christopherson déboule avec Coil pour le premier titre, une reprise de Gave Up. A la fois hallucinée et fidèle, cette réinterprétation garde l’énergie originale mais la transforme en hymne Industrial Techno viscérale. Une toute grande réussite à la hauteur du duo.
J. G. Thirwell nous soumet deux remixs de Wish. Une première sympathique mais dispensable qui rallonge le titre avec une approche plus tribale, ambiante et electro (surtout dans le mix). Une seconde surnommées Fist Fuck, qui triture approximativement tous les sons du morceau pour leur donner un moment de gloire chacun. Intéressant pour l’oreille curieuse mais parfaitement oubliable.
REZNOR et Chris VRENNA (batteur du groupe live) se lancent, en collaboration avec (plus ou moins) d’illustres connaissances, dans la bataille: le morceau Throw This Away, long crescendo dark ambiant finissant sur une touche rock indus, sympathique, sans plus ; et les deux remix de Happinesse In Slavery. La première voit le monolithe indus se mouvoir en titre presque house. Osé mais réussi. La seconde nous replonge dans les heures de l’indus radicale, au frontière de la noise. Un délice.
Bref, je ne suis pas sûr qu’ils ont refixé grand chose mais ce grand bordel défile assez rapidement pour qu’on ai même envie d’y retourner.
B
(sans soucis)
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